Faut qu’ça guinche plaide pour une chanson vivante et débarque sur scène pour un concert festif et poétique. Le groupe offre généreusement à voir et à entendre, à réfléchir et à rire, et donne rapidement envie de se rapprocher et de danser avec eux jusqu’au bout de la nuit. Entre Rock guinguette et Swing festif, le Guinche’N’Roll est une marque de fabrique qu’ils ont affinés pendant plus de 900 concerts. De ces aventures ils ont fait des chansons, et de ces chansons ils ont fait des CDs...
Si certains embrassent les flics, le groupe Faut qu'ça guinche, lui, a choisi son camp et espère que cet album et ces 15 chanson plairont autant au public qu'ils ont pris plaisir à lui donner vie!
Les thèmes abordés dans ce nouvel album sont assez variés, mais toujours mis en texte pour susciter l’émotion ou le frisson chez l’auditeur. Bien sur, l’amour (et ses dérives) font l’objet de plusieurs titres (Elle criait nu, Ma déesse, Jean guy), mais on retrouve également des textes beaucoup plus revendicateurs et/ou dénonciateurs (Superficiel, Si proche, Ferraille) comme dans le précédent album Mots mêlés. Le groupe n’a cependant pas oublié de glisser une note humoristique dans l’album avec la chanson Le petit paysan, qui raconte l’histoire rocambolesque d’un paysan qui, après avoir subit le vol d’un brigand, devient à son tour brigand. Certains des textes sentent le vécu, et les auteurs (L. Dupire et R. Jamard) ne s’en cachent pas, bien au contraire, comme beaucoup d’ACI ils cherchent à exprimer ce qu’ils ressentent par la musique et pour la musique (Malins et motivés, Mes rimes s’ennuient). Le morceau la liberté est une ode à celle-ci, qui s’éloigne quand on veut la toucher! Certaines chansons sont plus personnelles (Le bal d’été, Au bord de l’eau), et montre le côté vulnérable de l’Homme… Un vaste programme ! Côté musique, le groupe s’affirme à la fois plus rock d’une part, et plus sensible d’autre part! Si la guitare électrique se fait bien présente sur des titres far de l'album (Si proche, superficiel, le bal d'été), elle sait s’effacer à bonne escient sur d'autres morceaux où le violon et l’accordéon s’entremêlent pour produire des mélodies qui resteront à coup sûr dans la tête de l’auditeur que ce soit sur une sorte de zouk (le petit paysans) ou sur un morceau aux influences hip-pop (Malins et motivés) ou sur des valses asymétrique (Au bord de l'eau, Ferraille). Embrassez-vous qui que vous soyez!
Extrait de la Chronique Musicodrome:
"Un an après “Mots Mêlés”, et une tournée digne de ce nom qui s’en est suivie (et qui continue), ils sortent tout naturellement un live pour ceux qui les auraient raté, où qui les re-voudraient entendre. Et ça déménage ! C’est dans un état d’esprit indépendant et rafraîchissant qu’avance ce groupe, à la manière de leurs grands frères des Ogres de Barback.[...]Construit pour et sur la scène, ce groupe continue de grandir, et, après quatre albums studios s’offre, à juste titre, un CD live pour également faire transpirer les lecteurs cd, les voitures et les salles de musique. [...] Le dernier disque “Mots mêlés” est représenté comme il se doit sur cette galette. Mais qu’il est bon de ré-entendre de vieux morceaux qui nous ont fait découvrir le groupe et guincher lors des dernières années. Les chansons ont été retravaillées et mises à nouveau sur le métier au cours des ans, mais ils n’ont pas perdu de leur saveur : Toi, Caravane, Comme on l’appelle, poubelles… n’ont pas vieilli ! Ce choix de “Live” est judicieux, et on se rend compte que les jeunots manient la scène avec l’habilité des vieux briscards. [...]
Les thèmes abordés dans ce nouvel album sont assez variés mais peut-être un peu plus revendicatif que les précédents albums («Si loin», «Guerre ambiante»). On y retrouve aussi le côté humoristique («Pas de chance», «Pas de hippie»s) fort au groupe. Des morceaux plus sensibles seront aussi présents comme «Le peintre» ou «Gamins» qui abordent des thèmes plus intimes d’une façon originale. Le groupe se confronte aussi à la musique classique en reprenant une composition de Johannes Brahms («La 5eme danse Hongroise») en y ajoutant un texte questionnant sur l’utilité du voyage. « Ma voix », est une chanson qui raconte comment s’est formée cette voix charismatique du chanteur contrebassiste, à coup de tabac brun, de whisky et de bœuf de rue. Enfin, on notera aussi que le groupe reste réaliste sur les conditions du métier d’intermittent et l’exprime à travers la chanson «Les pavés» : pour partager sa musique au plus grand nombre possible, il faudra faire de la route et polir un peu plus les pavés….
C’est une réédition du premier EP du groupe (parru en 2006 à seuleument 1000 esemplaires...) Les titres ont tous été ré-enregistré, ce ne sont donc pas les mêmes versions… Il y 2 morceaux en moins (Mignonne - déjà réenregistrés sur « Dans la bière et la bonne humeur » et La grande guerre – déjà réenregistrée sur « Traquenard ») mais aussi 2 morceaux inédits en plus : Des mots et Pas de dimanche. Des mots, ça raconte ce qui se passe dans la tête de l’auteur de la chanson, des mots qui s’agitent à en faire des chansons. Pas de dimanche, est une chanson contestataire… Une de plus ? Oui !
Traquenard marque une évolution dans le groupe puisqu’il marque l’arrivée de la batterie « plus ou moins complète ». Ce qui permet d’avoir un gros son et d’affiner davantage ce qu’est le Guinch’N’Roll. Dans cet album, si la musique se veut encore très festive, elle tourne parfois à des contextes plus subtils, voir envoûtants. Entre des morceaux plus rock comme « La France du comptoir » et des morceaux virant sur le hip-hop (FQCG, Le kiosque), on y trouve aussi des morceaux dansant comme « Le bal d’à coté ». Les textes - parfois torturés, parfois plein d’espoirs - se font plus variés. Ils retranscrivent du vécu, de l’expérience, et sont extrêmement vivants. Les interrogations sur la vie, l’amour, la guerre y sont légions (Ma chanson, Le temps, Comme on l’appelle, Rien), et parfois un brin contestataire (Rien, La valse des costards). Et si on y fait souvent référence aux bistrots et plus généralement à l’alcool (Traquenard, La France du comptoir, Reprend un demi), c’est qu’on oublie trop souvent ce qu’il a de convivial et de réconfortant!
Un premier album, c’est toute une aventure ! Celle-ci s’est déroulée dans la biére et la bonne humeur, et a permis d’enregistrer 10 chansons. Dix chansons originales produites artisanalement dans le plus grand respect du Guinch 'n' Roll qui affirme enfin le style du groupe après un premier EP démo ! C’est un album assez chanson, ou les textes ont une part importante. C’est un album qui sent le voyage (Caravane, Tango), les femmes (Monop’ Au lit, Briquet, Toi) et la mer (Marin d’eau douce, Le vieux port, Ilona). On y retrouve aussi la chanson « La rue Mirabeau » qui parle des souvenirs du chanteur dans sa ville natale… La couleur musicale, elle, se veut dansante et festive : des valses, un tango, des rythmiques swings, manouches mais aussi parfois hispanisantes. Un beau cocktail en quelque sorte.